Recommandations à l’usage des huiles essentielles

| Première partie : les précautions et contre-indications médicales

La forte concentration en molécules aromatiques des huiles essentielles les rend efficaces, mais en cas de mauvais usage, certaines molécules peuvent être toxiques pour l’organisme.

D’où la nécessité de consulter un thérapeute formé à l’utilisation des huiles essentielles et de suivre certaines recommandations d’usage :

Risque pour la peau

Dermocausticité,

Irritation cutanée

Certaines huiles essentielles sont irritantes, voire dermocaustiques. Pour éviter des brulures, elles seront toujours diluées dans une huile végétale avant utilisation et appliquée uniquement sur la zone ciblée.

Sont concernées, les huiles essentielles contenant des phénols (origan, sarriette, thym, giroflier, ajowan…), des aldéhydes aromatiques (cannelle, cumin).

Sont irritantes et seront toujours appliqués après dilution dans une huile végétale, les huiles essentielles comportant des aldéhydes terpéniques, des éthers terpéniques, des terpènes (exemple : eucalyptus citronné, lemongrass, citronnelle, basilic exotique, estragon, ciste, citron, épinette, mandarine, orange, pin sylvestre …)


En cas de problème hépatique, les phénols et le menthol sont contre indiqués.

Si le traitement prescrit nécessite l’utilisation d’une huile essentielle appartenant à la famille des phénols (sariette, romarin, thym à thymol, …), la prise se fera sur une courte durée et à faible dosage avec association d’une huile essentielle hépatoprotectrice ou en format « oléocaps ».

Risque pour le foie

Hépatotoxicité


Risque pour les reins

Néphrotoxicité

En cas de problème rénal, un avis médical devra être demandé avant toute utilisation d’huiles essentielles comportant des alpha pinène ou béta pinène (aneth, cyprès de Provence, mandarine, pin sylvestre, santal jaune …).

Sauf avis médical, la voie orale est déconseillée et toute autre voie d’application ne le sera que sur une courte durée.


Certaines huiles essentielles présentes des risques de neurotoxicité (troubles du système nerveux) en cas de prise à forte dose notamment par voie orale. Il s’agit des cétones telles que la menthone (menthe poivrée), le camphre, la carvone, la verbénone. Les alpha et béta pinène et l’eucalyptol (ou 1,8 cinéole).

C’est pourquoi, la prise d’huiles essentielles sera toujours conditionnée à un mode d’administration particulier, à une durée et à un dosage bien précis.

Risques pour le système nerveux

Neurotoxicité


Risque d’allergie

Certaines molécules sont reconnues pour leur pouvoir allergisant ou hypersensibilisant (par exemple : limonène, linalol).

Chez les sujets sensibles un test d’allergie* est préconisé avant l’utilisation de toute nouvelle huile essentielle.

*Faire un test d’allergie : appliquer une goutte d’huile essentielle pour 3 gouttes d’huile végétale d’abricot au niveau du pli du coude. En l’absence de réaction, l’huile essentielle pourra être utilisée. En cas de réaction, rougeur, démangeaison, … appliquer de l’huile végétale de calendula apaisante sur la zone pendant 2 à 3 jours et ne pas utiliser l’huile essentielle concernée.


Certaines huiles essentielles sont photosensibilisantes.

Pour éviter toute brûlure ou rougeur, il est recommandé de respecté un délai de 6 à 8 heures avant toute exposition au UV, .

Les huiles essentielles concernées sont celles issues d’agrumes (zeste), mais également l’angélique, la camomille matricaire, la cannelle écorce, le fenouil doux, la livèche et le khella,

la recommandation est valable tant pour une application cutanée qu’une prise orale. Ceci est dû à la présence de coumarines.

// Durant l’été, où ce risque est accru, privilégier une application ou utilisation de ces huiles essentielles le soir //.

Risque lié à l’exposition au soleil

Photosensibilité

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